Serge Da Cunha : 100 Km au profit d’Odysséa

Chez Odysséa, il y a des histoires que l’on a envie de partager… Comme celle de Serge Da Cunha, Secrétaire Général de la Région IDF de Bouygues Energies & Services, qui s’engage avec Odysséa en tant que Grand Donateur pour financer la recherche contre le cancer du sein.

Pour cela il relève un défi sportif de taille: courir les 100 Km de Belvès le samedi 22 avril en moins de 12h38. Mais comment en est-il arrivé à relever ce défi ?

C’est avec une belle sincérité que Serge Da Cunha nous raconte le combat de sa femme Catherine contre le cancer du sein, mais aussi son point de vue d’accompagnant. Des histoires comme on aimerait en entendre plus souvent.

Un premier 100 Km solidaire

Entre Serge Da Cunha et le running, c’est une histoire qui dure. Ayant déjà plusieurs marathons à son actif, il décide, pour fêter ses 40 ans il y a trois ans, de courir les 100 Km de Millau. Rien que ça !

Quitte à faire de cette course une fête, autant faire les choses en grand : il prend la décision de mobiliser son entourage personnel et professionnel afin de collecter des fonds pour une cause solidaire. Au détour d’une conversation avec l’un de ses collègues dont l’enfant est autiste, il découvre l’association Les papillons blancs de l’Essonne.

Après les avoir rencontrés, il décide de courir pour eux. Serge foule les 100 Km en 12h38 et une centaine de donateurs ont permis de collecter 6.700€ . Grâce à cette somme la section jeunes autistes a pu équiper une salle informatique d’ordinateurs neufs afin d’expérimenter de nouveaux modes d’éducation.

L’aventure humaine est tellement formidable que Serge Da Cunha se promet de renouveler l’expérience, un jour…

Un lundi après-midi on annonce à sa femme : « Vous avez un petit cancer »

La vie continue et Serge Da Cunha court, toujours pour le plaisir. Mais la vie nous réserve souvent bien des surprises, plus ou moins bonnes : en mai 2015 Catherine, la compagne de Serge, remarque une petite excroissance sur sa poitrine.

Elle a le réflexe de prendre rapidement un rendez-vous médical. Après des examens poussés dont une biopsie, l’annonce tombe un lundi après-midi d’été bien ensoleillé ; « On ne va pas tourner autour du pot et on va appeler un chat un chat, vous avez un petit cancer ! »…
« Notre monde s’est écroulé à ce moment… », explique Serge Da Cunha.

Il faut dire qu’en parallèle, l’une de leurs amies a appris quelques mois avant qu’elle a un cancer du sein avec métastase sur une vertèbre ; elle est alitée depuis cette nouvelle.

Dans l’esprit de Serge et sa compagne, tout cela s’additionne… Pour eux qui n’ont jamais eu à faire au corps médical, cette nouvelle est une grande inconnue, inconsciemment synonyme de mort.

Mais pas le temps de réfléchir, Catherine est prise en charge très rapidement : opération de la tumeur, qui après analyse, révèle un cancer de grade 3 (agressif), puis radiothérapie et chimiothérapie… Tout s’enchaîne rapidement ; fin avril 2016, la radiothérapie se termine.

Ces mois de maladie font découvrir à Serge Da Cunha et sa compagne le monde médical.

Découvrir le monde médical et le rôle d’accompagnant

Serge Da Cunha porte un regard très intéressant sur le rôle d’accompagnant ; assistant à tous les rendez-vous, il a soutenu sa femme dans ses moments les plus difficiles, comme quand elle a ressenti ce sentiment de perte d’identité et de féminité qui l’a profondément touchée. Depuis le début, Serge, lui, n’est intéressé que par une chose : la guérison de Catherine.

Pendant les séances de chimiothérapie, ils font des rencontres et se lient d’amitié avec des femmes atteintes de cancer du sein. Tous deux se rendent compte que chacun vit son cancer différemment ; certaines femmes n’osent même plus se regarder dans la glace ou allumer la lumière, d’autres, très jeunes, ont subi des ablations. Certaines d’entre elles apprennent qu’elles n’ont que 60% de chance de s’en sortir.

Pour lui le rôle d’accompagnant est régi par une règle : être présent, coûte que coûte.

Les dernières séances passées, vient le temps de la reconstruction psychologique. Malheureusement leur amie alitée les quitte au mois de juin 2016 ; une nouvelle épreuve à surmonter.

Une histoire de manchons de compression de couleur rose

Au final, Serge et Catherine sortent tous les deux grandis de cette épreuve, qui, selon lui, « fait relativiser énormément de choses ».

Depuis la maladie de sa femme, Serge arborait, lorsqu’il participait à une course, des manchons de compression aux mollets de couleur rose, pour symboliser la lutte contre le cancer du sein.

Lors du semi-marathon de Bordeaux, il se fait interpeller par un coureur et lui raconte l’histoire de sa femme. Un autre semi-marathonien se retourne pour lui expliquer que sa femme est atteinte du même mal, mais qu’il lui est impossible d’en parler, encore moins de l’assumer. Serge découvre que chaque accompagnant vit également la chose très différemment.

L’an dernier, Serge et sa compagne ont participé à Odysséa Paris, à l’Hippodrome de Vincennes, avec un cercle d’amis. Catherine a passé la ligne d’arrivée pleine d’émotions. Un nouveau chapitre s’écrivait pour elle, puisqu’elle reprenait le chemin du travail le lendemain. Après avoir rencontré Frédérique Quentin et Anne Bergougnoux, c’est décidé : Serge s’engage pour Odysséa.

Le 100 Km de Belvès au profit d’Odysséa

Serge décide de refaire une course solidaire pour faire parler du cancer du sein et financer la recherche. Il courra les 100 Km de Belvès dans le Périgord noir, en suivant la même mécanique que pour ses 100 Km précédents. Un mailing va être envoyé à tous ses contacts, et Serge Da Cunha sollicitera son entourage au quotidien… Vous pouvez dès à présent soutenir sa démarche en faisant un don via sa page de Grand Donateur.

Objectif : dépasser les 6.700€ reçus la première fois et toucher le plus grand nombre afin de partager la cause et la faire connaître. Son objectif vise à ce que la recherche avance pour que la maladie soit gérée dans le futur !

Page Grand Collecteur : Soutenez la démarche de Serge Da Cunha
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