Collecte Odysséa Val d’Isère

Créée en 1947, la Fondation pour la Recherche Médicale est le plus important organisme caritatif à soutenir la recherche médicale en France dans son ensemble. Elle intervient sur toutes les maladies : cancers, maladies neurologiques et psychiatriques, maladies cardiovasculaires, maladies infectieuses…

Totalement indépendante, la FRM soutient chaque année plus de 400 nouvelles recherches grâce à la générosité de ses donateurs, testateurs et partenaires. Ce sont ainsi plus de 53 millions d’euros qui sont investis chaque année dans des projets de recherche prometteurs couvrant plus de 150 pathologies.

La lutte contre les cancers reste l’une des priorités de la FRM. Ces 2 dernières années, 170 travaux de recherche ont été financés dans ce domaine, grâce à l’engagement de ses donateurs. Ils ont permis des avancées majeures et ouvrent actuellement la voie à des pistes pour permettre un dépistage plus précoce de la maladie, personnaliser la prise en charge des patients, développer des thérapies ciblées et des nouveaux traitements.

Le cancer du sein est la 1ère cause de décès par cancer chez les femmes, avec plus de 12 000 décès estimés en 2018. Le dépistage organisé et les progrès réalisés dans les traitements ont permis d’améliorer le pronostic des patientes. Détecté à un stade précoce, il peut être guéri dans 99 % des cas, mais certains cancers se soignent encore très mal. Les chercheurs s’intéressent à de nouvelles voies thérapeutiques pour améliorer la prise en charge de la pathologie.

Voici un exemple d’une recherche qui a obtenu un résultat grâce à la FRM : celui de Ghita Chabab, au sein de l’équipe « Immunité et cancer » à l’Institut de Recherche en Cancérologie de Montpellier. Un financement de 102 024 € lui a été accordé en 2018 pour la réalisation d’une thèse de science qui a permis une meilleure compréhension du rôle de certaines cellules immunitaires dans le développement tumoral. Les chercheurs se sont en effet penchés sur l’action du système immunitaire lors de la progression de la maladie, et ont ainsi découvert une population de cellules immunitaires qui favorisaient le développement tumoral.

Bon nombre de recherches sont toujours en cours, comme la recherche menée par Nouritza Torossian, dans l’équipe « ARN non-codant, épigénétique et fluidité du génome » à l’Institut Curie à Paris. 180 000 € lui ont été accordés en 2019 pour une thèse de science portant sur le cancer du sein triple négatif : résistant à la chimiothérapie, c’est une forme de cancer difficile à prendre en charge. Les chercheurs souhaitent identifier des cibles pour développer de nouvelles thérapies contre ces cancers agressifs. Ils s’intéressent plus particulièrement à des molécules, les ARN non codant, qui ont un rôle essentiel pour le bon fonctionnement cellulaire et pourraient jouer un rôle dans le développement de ces cancers.