Le projet soutenu

Le programme de recherche de Clara Nahmias

Depuis Désormais 5 Ans, Odysséa Soutient Le Programme De Recherche de Prolific.

Le Dr Clara Nahmias et son équipe mènent un ambitieux programme de recherche autour d’une nouvelle protéine, nommée ATIP3, qui ralentirait la progression des tumeurs et métastases du cancer du sein. A terme, leur objectif est d’utiliser ATIP3 pour mettre au point de nouveaux traitements personnalisés contre les formes agressives du cancer du sein et ainsi aboutir au développement de nouveaux médicaments.

Pour y parvenir, en 2009 a été créée l’association Prolific. Fondée par 5 femmes (dont Clara Nahmias) issues ou non du monde scientifique, cette association apporte une nouvelle façon de soutenir la recherche fondamentale en biologie cellulaire.

Odyssea - Icon - Ensemble - Pink

Grâce Au Soutien Des Donateurs Et Des Grands Collecteurs, Les Fonds Reversés Par ODYSSEA Ont Déjà Permis le financement de 3 CDD pour des chercheurs et étudiants en thèse.

Pour pouvoir continuer à avancer dans leurs recherches, Clara Nahmias et son équipe font appel à vous afin de les soutenir. Alors si vous avez envie d’aller plus loin dans votre engagement en faveur de la lutte contre le cancer du sein, vous aussi vous pouvez prendre part à cette démarche en faisant un don pour soutenir leur action ou bien décider d’aller plus loin et devenir un Grand Collecteur.

Pour Elle, Mais Aussi Pour Toutes Les Autres.

En soutenant le projet de Prolific vous aiderez à financer les travaux de recherche permettant de lutter à terme contre les cancers du sein les plus agressifs.

Vivez une expérience de collecte valorisante en faisant sponsoriser vos kilomètres par vos proches sur votre page en ligne et en vous fixant l’objectif de 200€ de dons.

Comme eux, n’attendez-plus et démarrez une collecte.

En Savoir Plus Sur Les travaux de recherches menés par Clara Nahmias.

ATIP3, une protéine anti-cancer déficiente dans les cancers du sein les plus agressifs.

Le cancer du sein touche une femme sur 9 dans le monde et représente un problème majeur de santé publique. Les cancers du sein sont hétérogènes et peuvent être classés en plusieurs sous-types moléculaires, parmi lesquels ceux du sous-type « triple-négatif », très agressifs, forment souvent des métastases et sont responsables de la majorité des décès liés à ce cancer. Le développement de nouveaux traitements adaptés à cette sous-population de tumeurs est un défi majeur en cancérologie.

La protéine ATIP3

L’équipe de Clara Nahmias a identifié une nouvelle protéine, dénommée ATIP3, qui est déficiente dans les cancers du sein triple-négatifs. Des niveaux faibles d’ATIP3 sont associés à une plus grande agressivité des tumeurs et un mauvais pronostic vital pour les patientes. De façon importante, il a été démontré au laboratoire qu’ATIP3 a de puissants effets anti-cancer et anti-métastases.

Les projets de l’équipe ont pour objectif d’élaborer de nouveaux traitements contre les cancers du sein triple négatifs déficients en protéine ATIP3.

Pour cela, Clara et son équipe avançent sur deux fronts :

1 . Comprendre comment fonctionne ATIP3 dans les cellules normales et cancéreuses, afin de restaurer ou mimer ses effets dans les cellules ATIP3-négatives.

2. Identifier des substances actives qui pourraient être utilisées comme médicament pour cibler les cellules cancéreuses déficientes en ATIP3.

Les Avancées Du Projet

Au cours des années précédentes, les recherches ont montré qu’ATIP3 s’associe aux microtubules, qui constituent le squelette de la cellule et jouent un rôle crucial dans la prolifération des cellules.

En 2015, l’équipe a avancé pour comprendre comment ATIP3 modifie les microtubules pour exercer ses effets anti-cancer. Il a en particulier été découvert qu’ATIP3 s’associe à une protéine appelée EB1, et l’empêche de se fixer à l’extrémité des microtubules, ce qui a pour conséquence une diminution de la prolifération et de la migration des cellules. Elle étudie à présent les conséquences de l’association ATIP3-EB1 sur la pousse des tumeurs et le pronostic vital des patientes atteintes d’un cancer du sein.

En parallèle, une série de molécules inhibitrices a été analysée pour identifier celles qui seraient capables de cibler les cellules déficientes en protéine ATIP3. Une de ces molécules a fait l’objet des travaux de recherche qu’Anne Nehlig poursuit en 2016.

Ces avancées se sont concrétisées en 2015 par 2 articles publiés dans des journaux scientifiques internationaux et 2 communications à des congrès. L’association Odyssea est remerciée pour sa contribution dans toutes ses publications et communications.