
Le Cercle rose
1,312€ of 3,000€ collectés.
Donner pour la recherche et courir pour sensibiliser le monde de l’entreprise à l’invisibilité des personnes malades au travail.
OSONS PARLER DE LA MALADIE EN ENTREPRISE
Une femme sur huit risque de développer un cancer du sein. Nous nous sommes donc tou·te·s retrouvé·e·s, un jour ou l’autre dans nos carrières, auprès d’une collègue qui a dû faire face à la maladie. Parfois, ces voisines de bureau ou collègues de longue date devenues des « amies de boulot », avouent plus tard combien le chemin fut difficile et solitaire. Les hommes parfois atteints de cette maladie traversent les mêmes difficultés, dans un grand isolement.
Nous-mêmes au sein du Cercle InterElles avons beaucoup de membres concernées. Alors que nous défendons la mixité, l’égalité et l’équité en entreprises, nous souhaitons envoyer un message à l’occasion de la marche solidaire du 1er octobre : nous voulons dire notre admiration à toutes ces femmes qui combattent la maladie et nous invitons le monde de l’entreprise à davantage d’empathie et de bienveillance. Donnons la parole à nos collègues malades, sortons-les de cet isolement émotionnel, abordons sans tabou les conditions de travail pendant et après la maladie.
SOLIDARITE EN ENTREPRISE
Nous étions 32 participantes l’année dernière pour notre première marche solidaire. Nous serons encore plus nombreuses cette année à porter les couleurs du Cercle InterElles, samedi 1er octobre lors de la 20e édition d’Odysséa, pour questionner l’importance de la solidarité en entreprise : comment soutenir nos collègues qui restent travailler et celles qui n’ont pas d’autre choix que celui de rester chez elles, comment les accompagner à leur retour au travail ?
FAITES UN DON ET OFFREZ UNE IDEE
Le Cercle InterElles désire également participer activement à la levée de fonds pour la recherche contre le cancer à hauteur de 3000€ !
Si vous ne pouvez pas vous joindre au groupe le jour J, vous pouvez participer à la collecte de dons, envoyer un petit message d’encouragement à nos consœurs sur notre page de collecte et/ou suggérer une idée concrète de forme de solidarité en entreprise. Ces idées seront mises en forme et transmises aux RH et à la médecine du travail de nos entreprises adhérentes.
Cette collecte sera clôturée le 31 décembre 2022.
Nous comptons sur vous : nous vous remercions déjà du fond du cœur !
Le Cercle InterElles, réseau des réseaux de 17 entreprises scientifiques et technologiques.
Ils ont contribué à cette collecte
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Margaux Chatelain
50€ -
Florence GURY
50€ -
Anonyme
50€ -
Justine Mills
50€ -
Celine Bontems Navarre
60€Grace à la recherche j'ai pu être diagnostiquée et soignée à temps pour un cancer féminin. D'autres personnes autour de moi n'ont pas eu cette chance. Ca n'arrive pas qu'aux autres. Continuons à faire avancer la recherche. -
Marie GELEOC
40€Depuis mes 20 ans, des femmes et des hommes de mon cercle familial, amical et professionnel ont été confrontés à la maladie, avec la violence qu'elle peut représenter pour le corps et l'esprit, et si certaines personnes s'en sont sorties avec une grande résilience, d'autres n'ont pas eu cette chance. Nous sommes bien petits et dans toute notre diversité face à la maladie quelle que soit notre place dans la société. -
Aurélien MEHEUST
100€ -
Anonyme
50€ -
Laurence Ibrahim
50€ -
ANNE LISE BRUTUS
20€
Comme beaucoup j’ai été confrontée au cancer du sein : collègues, amies, famille. Certaines s’en sont sorties, d’autres non. La recherche a fait des progrès considérables en 20 ans. Aidons-la pour qu’elle continue !
Comme beaucoup en effet, j’ai côtoyé une collègue atteinte du cancer du sein et qui avait fait le choix de venir travailler entre deux séances de chimio : cela l’aidait à tenir disait-elle . J’étais admirative mais ne savais pas comment l’aider ni comment me comporter : ne pas en parler pour ne pas tomber dans l’indiscrétion ou au contraire mettre les pieds dans le plat pour ne pas paraitre indifférente. C’était il y a 20 ans et même après avoir eu dans ma famille des femmes atteintes de cette maladie, je ne sais toujours pas comment réagir dans le cadre professionnel.
Quelques années plus tard j’ai été de nouveau confrontée à cette réalité avec une personne dans mon équipe qui est tombée gravement malade et qui a été hospitalisée de longs mois. J’aurais aimé que la médecine du travail ait publié des recommandations sur Intranet. En tant que manager, j’aurais apprécié d’être guidée par les RH ou la médecine du travail car j’étais complètement livrée à moi-même et ne savais pas comment doser mon accompagnement humain (tout ce dont on me parlait dans l’entreprise concernait les nombreux formulaires à remplir pour la protection sociale de notre collègue). De fait, je ne savais pas non plus comment conseiller mon équipe sur la meilleure façon de se comporter. Nous avons fait le choix d’envoyer des messages et cadeaux tous les mois par le truchement de son mari qui était entré en contact avec moi mais j’imagine que tous les managers ne sont pas nécessairement en contact avec la famille.
Donc voilà, que fait-on ? La médecine du travail a-t-elle suffisamment de témoignages qui pourraient nous éclairer sur ce qu’une personne malade attend de ses collègues et de son manager et de ses collègues pendant son arrêt et au retour ?
Parce que cette maladie fait peur, nous n’en parlons pas. Or revenir en entreprise après cette épreuve demande du courage et de la force de la part de la femme concernée, mais demande aussi de l’accueil et de la délicatesse de la part de l’entreprise. En parler c’est déjà aider au retour.
Touchée de près aussi. Envie d’agir pour aider la recherche. Sororité.
Nous souhaitons soutenir le recherche sur le cancer du sein (toujours la principale cause de mortalité féminine). En pensant à toutes nos collègues, familles et amies qui ont été touchées par cette maladie.
Bravo pour votre engagement !
Mon neveu est décédé il y a 20 ans d’un cancer du rein. Il avait 4 ans et s’est battu pendant 1 an alors qu’on ne lui donnait même pas 1 mois quand la maladie s’est déclarée. Nous l’avons tous accompagné comme nous pouvions. Ma soeur et son mari ont réorganisé leur vie professionnelle et personnelle avec le frère jumeau de mon neveu. J’ai découvert le travail impressionnant du personnel hospitalier et de tous les bénévoles qui accompagnent les enfants malades et leurs parents. Continuons à aider la recherche et osons parler de la maladie sans tabou en entreprise!
Depuis mes 20 ans, des femmes et des hommes de mon cercle familial, amical et professionnel ont été confrontés à la maladie, avec la violence qu’elle peut représenter pour le corps et l’esprit, et si certaines personnes s’en sont sorties avec une grande résilience, d’autres n’ont pas eu cette chance. Nous sommes bien petits et dans toute notre diversité face à la maladie quelle que soit notre place dans la société.
Grace à la recherche j’ai pu être diagnostiquée et soignée à temps pour un cancer féminin. D’autres personnes autour de moi n’ont pas eu cette chance.
Ca n’arrive pas qu’aux autres. Continuons à faire avancer la recherche.