Odysséa Dijon finance le CGFL : le centre de référence en cancérologie de la région Bourgogne Franche-Comté

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Cette année, l’édition dijonnaise a été un succès, avec 4600 inscrits qui ont permis de collecter 43.000 euros. La plus grande partie de cette collecte sera reversée au CGFL ( Centre Georges François Leclerc), comme chaque année. En 18 ans, plus de 459 500 € ont été reversés au CGFL bénéficiant directement à la recherche et à l’accompagnement des patients de la région Bourgogne Franche-Comté.

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Le CGFL : le centre de référence en cancérologie

Le Centre Georges-François Leclerc est le centre de référence pour la recherche et l’innovation en cancérologie pour l’ensemble de la région. Créé en 1967 et exclusivement dédié à la cancérologie, il est à la fois un hôpital et un centre de recherche.

Les patients bénéficient ainsi d’une prise en charge d’excellence et d’innovations thérapeutiques sans dépassement d’honoraires.

De la recherche fondamentale jusqu’aux soins de support, le CGFL s’applique à toujours placer le/la patient.e au centre de ses priorités.

Les 3 axes prioritaires du CGFL sont de proposer :

  • Une médecine personnalisée pour une prise en charge unique sans risque à charge.
  • Un accompagnement humain par une équipe de professionnels engagés et experts du cancer.
  • L’excellence d’un centre de soin à la pointe de l’innovation et de la recherche.

Focus sur l’étude portée par le Dr Anthony Bergeron, médecin spécialiste anatomo-cyto-pathologiste

Actus Odyssea Dijon finance le CGFL

Les fonds récoltés grâce à la course Odyssea permettront de financer en partie l’étude Dr Anthony Bergeron.

Cette étude, présentée au congrès américain de l’Académie Internationale de Pathologie à La Nouvelle-Orléans en mars 2023, a rassemblé 92 tumeurs exprimant les récepteurs aux hormones masculines (androgènes) dans le but de les étudier, de rechercher des facteurs pronostics, et de guider au mieux leur prise en charge.

Les cancers du sein chez la femme n’exprimant pas les récepteurs hormonaux féminins (œstrogènes et progestérone) mais exprimant les récepteurs aux hormones masculines (androgènes) sont rares. Leur pronostic est mal connu et leur prise en charge souvent difficile.

Les premiers résultats de cette étude ont montré qu’environ un quart (26%) de ces tumeurs expriment les récepteurs HER2, avec un pronostic excellent rendu possible grâce à une thérapie spécifique. Parmi les autres cas, pour lesquels aucune thérapie ciblée n’est encore disponible, 57% des tumeurs dites « apocrines » présentent un pronostic intermédiaire alors que les autres tumeurs (17%) sont de mauvais pronostic.

La poursuite de ce travail a pour objectif de rechercher des altérations moléculaires (au niveau de l’ADN et de l’ARN des cellules cancéreuses) propres à ces deux sous-groupes de tumeurs pour lesquels la prise en charge est encore mal codifiée, afin d’expliquer leur pronostic et de rechercher de nouvelles cibles thérapeutiques spécifiques.

Les fonds récoltés grâce à la course Odysséa permettront de financer spécifiquement ces analyses moléculaires, ainsi que leur interprétation biologique et statistique.

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